Colloque | Mai 68 et le Bien Commun : utopies, échecs et perspectives

Evénement : Philosophe, spécialiste des civilisations, rédacteur en chef de la Revue Krisis,Thibault Isabel est notamment l'auteur de Le champ du possible (2005), Le paradoxe de la civilisation (2010), A bout de souffle (2012) ou encore Le parti de la tolérance (2014). En mai 2017, il fait publier Pierre-Joseph Proudhon, l'anarchie sans le désordre (éditions Autrement). Il interviendra lors de la première table ronde du colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives consacrée à la redéfinition du bien commun ! ➥Entretien à lire ici.
Mai 68, c'est la volonté utopique de tout recommencer à zéro, avec comme conséquences ironiques l'enterrement du marxisme et l'exaltation du consumérisme. L'utopie a accouché Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, et la gueule de bois dure depuis 50 ans. Les révolutionnaires travaillent le dimanche dans les supermarchés tout en rêvant de GPA.
Mais Mai 68, c'est aussi l'idée d'un bien commun à tous, d'une société à refonder totalement. L'intuition était juste, les chemins désastreux : n'est-il pas temps de retrouver l'intuition et de sortir le politique de l'ornière de l'économique, de faire en sorte que la société ne soit plus une machine à jouir et donc à asservir ?
🔵 Le bien commun revient dans le discours politique mais comment cette notion peut-elle être comprise, aujourd’hui? S’agit-il de déterminer ensemble ce qui est bon pour tous, dans un processus démocratique, horizontal et collaboratif? S’agit-il alors de déterminer des champs (ex. bioéthique), des communautés (habitants ou métiers) ou des territoires (province ou nation ou Europe) où ce bien commun est identifiable par cette méthode? S’agit-il d’être représenté ou s’agit-il de subordonner la société tout entière à une définition préalable du bien commun dont l’État serait l’inventeur et le garant? Examen de 50 ans pendant lesquels le bien commun s’est dissous dans l’autoritarisme, la technocratie, le culte du désir individualiste, l’abandon de la nation.
💡 La première partie du colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives permettra de redéfinir la notion de bien commun. Une table ronde animée par Philippe Mesnard avec Hilaire de Crémiers, Stéphane Blanchonnet, Gérard Leclerc, Frédéric Rouvillois, Jacques de Guillebon et Thibault Isabel.
🔵 Le bien commun revient dans le discours politique mais comment cette notion peut-elle être comprise, aujourd’hui? S’agit-il de déterminer ensemble ce qui est bon pour tous, dans un processus démocratique, horizontal et collaboratif? S’agit-il alors de déterminer des champs (ex. bioéthique), des communautés (habitants ou métiers) ou des territoires (province ou nation ou Europe) où ce bien commun est identifiable par cette méthode? S’agit-il d’être représenté ou s’agit-il de subordonner la société tout entière à une définition préalable du bien commun dont l’État serait l’inventeur et le garant? Examen de 50 ans pendant lesquels le bien commun s’est dissous dans l’autoritarisme, la technocratie, le culte du désir individualiste, l’abandon de la nation.
💡 La première partie du colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives permettra de redéfinir la notion de bien commun. Une table ronde animée par Philippe Mesnard avec Hilaire de Crémiers, Stéphane Blanchonnet, Gérard Leclerc, Frédéric Rouvillois, Jacques de Guillebon et Thibault Isabel.
Programme
- Redéfinir le Bien Commun : 50 ans à revisiter
- Internationalismes, nations et populismes
- Mai 2018 : 6 chantiers, 6 [contre] révolutions
- Réinventer demain
Librairie de Flore
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Tarifs
Pour assister au colloque : 10 euros
Pour assister au colloque et au banquet qui suivra : 25 euros
Pour assister au colloque et au banquet qui suivra : 25 euros
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