Bulletins de Sagesse Pratique



Sagesse tradition modernité

        Pour une Morale par-delà le Bien et le Mal            




Anaximandre est un bulletin de réflexion qui aborde les grandes problématiques philosophiques sous l’angle d’une sagesse pratique plutôt que dans la perspective d’une pure spéculation théorique.

Dans chacun de ses numéros, Anaximandre explore un thème philosophique différent, traité sur le mode de l’essai, du fragment et de l’aphorisme : Huit pages qui vous inviteront à penser par delà le Bien et le Mal.

La morale y est conçue en référence aux passions : elle n’a pas pour but de les étouffer, mais de leur donner forme. Cette morale, qu'on peut qualifier de vertuiste, n’est pas une morale théorique ; c’est une morale pratique. Elle n' impose pas un devoir-être absolu, mais vise à élever et structurer. Peut-être cette sagesse sera-t-elle, demain, la morale de notre monde relatif, la morale du monde qui vient.

La revue puise son inspiration chez les penseurs de la haute Antiquité (Héraclite, Platon, Epicure, Sénèque, Confucius, Laozi, etc.), mais aussi chez des penseurs modernes tels que Nietzsche, Scheler ou Ortega y Gasset.


Deux numéros hors-série d'Anaximandre, plus volumineux viennent compléter ce bulletin de réflexion pratique : 

Le premier, sur le cinéma hollywoodien, se propose d'analyser la société américaine fin de siècle à travers ses productions cinématographiques. Le cinéma en dit probablement davantage qu’on ne le croit sur la vision du monde et les manières de penser de ses spectateurs : Méfiance paranoïaque envers les institutions et les élites, adhésion frénétique à la grandeur de la nation, etc. Décryptage des productions qui ont marqué les années 70, 80 et 90.

Le second hors-série aborde la question de la consommation qui a marqué au fer rouge le développement des sociétés occidentales et façonné l'individu moderne. Christopher Lasch nous propose ici un petit tour d'horizon du problème, à travers une démarche qui relève autant de la critique sociale que de l'anthropologie culturelle...



Sagesse tradition modernité








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Sagesse tradition modernité







      Les thématiques abordées     

Sagesse tradition modernité

   La morale et les passions
  La gentillesse et la méchanceté
  Le bonheur et l'action
  Un monde virtuel et sans Autre
   L'art et la vie
  L'Histoire et la progrès
   L'Un et le Multiple
   La crise du sens
   L'érudition et la pensée
   Le cinéma hollywoodien
     La culture de la consommation



  



La morale et les passions

Sagesse tradition modernité






















La gentillesse et la méchanceté

Sagesse tradition modernité






















Le bonheur et l'action

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Un monde virtuel et sans Autre

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L'art et la vie

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L'Histoire et le progrès

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L'Un et le Multiple

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La crise du sens

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L'érudition et la pensée

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Le cinéma hollywoodien

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La culture de la consommation 

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La vie de Confucius




Sagesse tradition modernité
L'annonce de la naissance de Confucius
Une licorne (k'i-lin) parut à K'iué-li, au Chan-tong. Cet animal mystérieux portait dans sa gueule une tablette de jade, qu'il rejeta à terre.
 On y trouva écrite la sentence « Fils de Choei-tsing-tse, roi sans sceptre à la décadence des Tcheou ».
Surprise de cette apparition, la femme saisit un ruban de soie et le lia à la corne de l'animal, comme témoignage du fait.
Après deux nuits la licorne disparut. Onze mois plus tard, Tcheng-tsai accoucha.





Sagesse tradition modernité
La naissance de Confucius
Le soir où Confucius fit son apparition dans ce monde, deux dragons enlacèrent la maison.
Dans la grande cour d'honneur on vit descendre les cinq Vieillards, esprits des cinq planètes: Vénus, Jupiter, Mercure, Mars et Saturne.






Le présent offert par l'empereur Tchen-tsong à Confucius
Tchen-tsong, qui voulait faire les cérémonies en grand apparat, revêtit son costume rituel.
Il fit des libations et se prosterna devant Confucius à qui il offra un sacrifice.





Entrevue de Confucius et de Lao-tse
Lao-tse, vieux sage et grand dignitaire dit à Confucius : 
"Un marchand intelligent,  n'expose pas à tous les yeux ses marchandises de grand prix, et le vrai sage ne fait jamais parade de ses vertus. 
Défaites-vous, croyez-moi, de ces airs prétentieux, de cette ambition, de cette conduite fastueuse et errante, ce sont là des choses plutôt nuisibles."






Entrevue des deux princes de Ts'i et de Lou,  à Kia-kou en l'an 500 av. J.-C.
Confucius, qui  était un des délégués du royaume de Lou, monta sur les degrés du trône où étaient assis les deux ducs.
Il abaissa ses manches, fit la révérence et dit :
" À quoi bon ces chants et ce désordre pour signer un accord, j'ose vous prier de bien vouloir écarter tous ces musiciens." 
"La musique a pour but de manifester la vertu, quand la vertu a disparu dans un royaume, mieux vaut s'abstenir de musique."





Rencontre entre Confucius et Yang-houo.
Les habitants de Koang veulent tuer Confucius, qu'ils prennent pourYang-houo, le brigand qui avait ravagé leur pays.
Ce dernier ressemblait  à s'y méprendre 
à Confucius que l'on dut entourer pendant cinq jours entiers.





Sagesse tradition modernité
Rencontre entre la duchesse NanTse et Confucius
La duchesse Nan-tse, tristement célèbre pour ses mœurs faciles, demanda à voir Confucius. 
Il refusa dans un premier temps puis finit par se rendre à ses désirs. 
Lorsqu'il entendit le son des pierreries dont elle était ornée, il tourna le visage vers le nord.
 Il fit les cérémonies d'usage mais demeura les yeux baissés pendant tout le reste de la visite. 
Nan-tse entreprit de mener Confucius à sa suite par toute la ville. Indigné, il s'enfuit du duché.





Sagesse tradition modernité
La mort de Confucius
La 14e année de règne du Duc Ngai, 481 av. J.-C., Confucius composa son Tch'oen-ts'ieou.
Ce fut cette même année que reparut la licorne dont le triste sort présagea la mort de Confucius. 
La licorne portait le ruban de soie que la mère de Confucius avait jadis enroulé autour de la corne, 
Un torrent de larmes inonda son visage, si bien que la manche de son habit, dont il se servit pour les essuyer, en fut complètement mouillée. 
Il ajouta tristement : Ma doctrine aura le même sort qu'elle, c'est la fin ! 
Confucius s'alita, et après 7 jours de maladie, il rendit le dernier soupir, le 18e jour de la 4e lune, vers l'heure de midi; il avait soixante-treize ans.










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